AUTOSAR, l’architecture
- Renaud Jordi
- 16 oct. 2023
- 1 min de lecture
Suite de la visite d’AUTOSAR
Si vous n’avez pas lu le post précédent, je vous encourage à le faire ;)
Nous avons vu précédemment l’historique et le concept d’AUTOSAR. Aujourd’hui, creusons les détails de l’architecture proposée.
Selon cette norme, la structure du code est séparée en 5 catégories :
Microcontroller Abstraction Layer fournit les interfaces bas niveau pour communiquer avec le microcontrôleur choisi (piloter une IO, lire un channel ADC, configurer un transceiver…)
ECU Abstraction Layer fournit les configurations propres à l’ECU (Com stack, Mem stack…)
Services Layer fournit des services génériques (Crypto, OS…)
Runtime Environnment est l’endroit où la magie opère. Il met en relation les différentes applications logicielles et les abstractions précédentes.
L’Application Layer est, comme son nom l’indique, l’endroit idéal pour le développement des applications haut-niveau. Elles s’appuient sur le Runtime Environment pour lire et écrire des données.
Une dernière catégorie, inclassable, car trop spécifique, permet le développement de composants non standardisés par AUTOSAR : Les Complex Drivers.
Certains sont liés au microcontrôleur utilisé (DMA, SpecialTimer…) d’autres sont liés à l’ECU (capteur de pression, driver de pont en H…)
Pour reprendre les points du dernier post,
les fondeurs développent les outils de Microcontroller Abstraction Layer et certains complex drivers
les équipementiers fournissent l’ECU Abstraction Layer, le Service Layer, le Runtime Environment et certaines Applications
les constructeurs peuvent fournir des services spécifiques, mais aussi des applications à intégrer
Le tout, savamment orchestré grâce aux spécifications AUTOSAR 🙂
La prochaine fois, nous mettrons l’inter-opérabilité en pratique avec la virtualisation 😉