MISRA
- Renaud Jordi
- 21 nov.
- 1 min de lecture
Dans l’embarqué auto, on adore râler sur MISRA. Trop rigide. Trop verbeux. Trop… tout.
Et pourtant : quand le code tourne sur un ECU à 130 km/h, on ne veut pas de « peut-être », on veut du prévisible, du robuste.
Oui, certaines règles MISRA frustrent. Oui, elles obligent parfois à écrire plus de code que nécessaire. Et oui, elles peuvent donner l’impression de brider la créativité.
Mais si on prend du recul, MISRA n’est pas là pour nous compliquer la vie, mais pour éviter des comportements indéterminés, rendre le code prédictible, débbugable et testable.
De plus, un style de code clair facilite les revues, l’analyse statique et la maintenance à long terme.
En bref, MISRA aide à transformer un langage permissif (C) en un environnement beaucoup plus sûr.
Au fond, au-delà de MISRA, s’imposer des règles, même quand personne ne nous le demande, c’est se donner un avantage.
Moins d’ambiguïté.
Moins de décisions inutiles.
Plus de temps pour se concentrer sur l’essentiel : architecture, logique métier, sécurité.
Les conventions ne sont pas une contrainte, elles transforment l’expérience en bonnes pratiques.
On peut débattre de telle ou telle règle, mais le principe reste valable : la discipline dans le code ne bride pas la créativité. Elle élimine le chaos. Elle nous rend meilleurs, plus rapides, plus sûrs.




